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Famille Fichet

La médaille militaire

S’il est une décoration militaire prestigieuse entre toutes, c’est bien la Médaille Militaire.
C’est en 1852 que Napoléon III institue cette décoration militaire, qui a pour particularité de ne pas être distribuée aux officiers, à l’exception des officiers généraux ayant commandé en temps de guerre.

La règle de son attribution est assez stricte : elle récompense des services militaires exceptionnels, tels qu’une citation à l’ordre de l’armée, une ou plusieurs blessures de guerre, un acte de courage ou de dévouement méritant récompense ou l’ancienneté après un certain nombre d’années de service pour les plus valeureux et méritants.

Cette médaille, qui est parfois appelée la Médaille des braves ou le bijou de la nation, a été décrite en des termes très élogieux par le général Callies, qui a reçu cette médaille comme commandant en chef lors des combats de 1944. Je ne peux m’empêcher de vous faire part de ses mots :

« La médaille militaire est sans conteste possible la plus belle décoration française. Elle est faite pour récompenser les services rendus à la Patrie toute entière et non à certaines catégories, les services les plus désintéressés, les plus dangereux, une vie entière consacrée à l’Armée, des campagnes de guerre, des faits d’armes, des blessures, souvent la mort pour la défense ou le service de la France. Elle ne comporte ni degrés, ni grades. Elle est unique et totale, en effet, ce qui est le plus beau et le plus admirable, c’est qu’elle est la décoration du soldat et du sous-officier, qu’aucun officier ne peut recevoir, quels que soient ses mérites, mais qu’elle est en même temps, la récompense suprême des généraux en chef. Elle unit ainsi le plus humble et le plus élevé de la hiérarchie militaire, mais surtout le plus élevé au plus humble, que le premier reconnaît ainsi comme souvent le plus méritant. Ceci est unique et lui confère une valeur absolument exceptionnelle. »

Deux personnes de mon arbre ont reçu cette médaille, Henri Deville dont je vous ai parlé pour la lettre E, et Jean Dutour.
Ces deux hommes ont un parcours militaire assez similaire, puisqu’ils ne combattront que les premiers jours du conflit.

Henri Deville est capturé le 29 août 1914. Il rentre en France par ses propres moyens en février 1918, après s’être évadé. Il ne retournera pas sur le front, car des problèmes de santé, dus à sa captivité, l’en empêche.

Jean Dutour, lui, est capturé dès le 26 août 1914, le jour où il est également blessé par balle au bras et au dos. Il sera rapatrié en 1917, mais ne retournera pas sur le front, car ses blessures le gênent encore et l’empêchent de combattre. Il sera tout de même cité à l’ordre du régiment à l’été 1918, et obtient la croix de guerre avec étoile d’argent.

Arbre de cousinage

Dans l’arbre : Henri Deville est l’époux de Louise Vivien, descendante à la cinquième génération d’Aimé Fichet.
Jean Dutour est l’époux d’Amélie Robert, également descendante à la cinquième génération d’Aimé Fichet.
Aimé Fichet – Jacques Fichet – Joseph Anne Fichet – Joseph Marie Henri Fichet – Joseph Marie Alix Fichet – mon arrière-grand-père – ma grand-mère

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