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Blessure – Félix Lamagdelaine

Félix Lamagdelaine est un demi-frère de mon arrière-grand-père Alfred, et le frère de Firmin ont j’ai parlé hier. Né en 1882, il appartient à la classe 1902, et a effectué son service militaire dans l’infanterie. Depuis, il est préparateur en pharmacie à Dax (Landes) auprès de son demi-frère ; il fait partie de la réserve du 49ème régiment d’infanterie, caserné à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), comme ses frères Firmin et Jean-Baptiste.

A la mobilisation générale, il rejoint son régiment dès le 3 août. Une semaine plus tard, il est sur le front, dans les Ardennes : le 24 août il prend part à la bataille de Charleroi ; le 29 août, à la bataille de Guise ; du 5 au 12 septembre, à la bataille de la Marne.

Le 29 septembre, il est nommé caporal. Il passe toute l’année 1915 au 49ème régiment d’infanterie, dans le secteur du Chemin des Dames, du côté d’Hurtebize et moulin de Vauclair. Il y reste jusqu’en février 1916. En mai, il prend part à la bataille de Verdun, dans le secteur de Fleury, du bois de la caillette et de Vaux chapitre.

Le 24 mai 1916, il est blessé lors de l’attaque du fort de Vaux, à Douaumont. Il doit alors quitter le front. Il est considéré comme blessé pendant un an : en décembre 1916, la commission spéciale de réforme de Bayonne, qui juge de son état un peu plus de six mois après sa blessure, le déclare inapte pour un mois. En février 1917, la même commission spéciale déclare qu’il est « A hospitaliser dans un centre de réforme ». Deux mois plus tard, le 14 avril 1917, il est guéri et la commission de réforme le maintient apte au service armé, décision confirmée un mois plus tard.

Plaque à la mémoire du 49e régiment d’infanterie au Château Neuf à Bayonne – Jvillafruela

Ce n’est toutefois que le 25 juin 1917, treize mois après avoir été blessé, qu’il rejoint son régiment. Celui-ci se trouve alors en Alsace, du côté de Guewenheim. En octobre, il part en Champagne, dans les secteurs d’Aubérive, de Tahure et de la Galoche. Il y reste tout l’hiver, et part dans la Somme en mars 1918 : Félix se bat alors pendant deux mois dans la région de Domfront, Ayencourt et Assainvillers.

Le 18 juillet 1918, Félix passe au 34ème régiment d’infanterie, qui se bat alors à Verdun, dans le secteur d’Avocourt. Au début de l’automne, retour dans l’Aisne pour les derniers combats du conflit, autour de Cramoiselle, Vauxaillon, Laffaux, le plateau de Pinon, Barenton , Froidmont et Villers-Cotterêts.

C’est là que l’armistice le trouve. Le 27 décembre, alors qu’il est encore mobilisé, Félix est cassé de son grade et redevient simple soldat. Je n’ai pas trouvé la raison d’une telle situation, et je ne sais pas si quelque document pourrait me renseigner à ce propos.

Ce n’est qu’au mois de mars 1919 que notre héros du jour est démobilisé, et qu’il peut rejoindre son frère et sa famille à Dax. Il s’y marie l’année suivante, avant de s’installer par la suite en Ariège.

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