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Nouveautés – René Malavielle

René Malavielle est le cousin de mon arrière-grand-mère. Né en 1897, il appartient à la classe 1917. Au début de la guerre, il est bonnetier à Ganges (Hérault).

A la fin du mois de novembre 1915, suite à une demande du général Gallieni, ministre de la Guerre, l’Assemblée Nationale vote l’appel immédiat de la classe 1917, avec plus d’un an d’avance. Mais le conseil de révision ajourne René à un an pour développement incomplet : il ne rejoindra les armées que plusieurs mois après sa classe, à l’été 1916.

Comme il est titulaire du permis moto1, René est nommé dans l’artillerie : le 11 août 1916 il arrive au 9ème régiment d’artillerie, où il est désigné comme deuxième canonnier servant. Il y reste jusqu’au début de l’année 1917, et apprend le métier d’artilleur.

Le 25 mai 1917, il passe au 81ème régiment d’artillerie lourde, spécialisé dans les pièces de plus de 100 millimètres de diamètre, mues par des tracteurs. Quelques jours plus tard, il est enfin envoyé dans la zone des armées, au début du mois de juin. René découvre les combats lors des suites de la bataille des Monts de Champagne, qui fait partie de « l’offensive Nivelle ».

Expérimentation de char Renault FT 17
Expérimentation de char Renault FT 17 – ECPAD D0341-009-001-0041

A l’automne, il est sélectionné pour le camp de Mailly (Aube). C’est là qu’il suit une formation pour apprendre à utiliser la nouvelle machine de guerre française, le Char Renault FT.

Le15 février 1918, René passe au 41ème groupe d’artillerie spéciale à Champlieu. Ce groupe, qui est en quelque sorte le dépôt du 81ème régiment d’artillerie lourde, passe le 1er mai au 500ème régiment d’artillerie. C’est alors que sa présence va changer la nature des combats, lors des dernières batailles du conflit.

Le 18 juillet, c’est la seconde bataille de la Marne, du Soissonnais et de l’Ourcq. Le 2, la bataille de Château-Thierry ; le 29, la bataille du Tardenois. Au mois d’octobre, c’est encore la bataille de la Lys et de l’Escaut.

Après l’armistice, René reste encore sous les drapeaux : le 13 février 1919, il est au parc automobile de la VI° armée à Sélestat. Il y reste un mois avant de rejoindre le 41ème groupe d’artillerie spéciale. Le 26 septembre 1919, après plus de trois ans sous l’uniforme, il est enfin démobilisé.

  1. Il s’agit du permis automobile, sans distinction du type de véhicule que l’on peut conduire ↩︎

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