Catégories
Famille Fichet

Croix ou cross

Dès le début de la Grande Guerre, les gouvernements des pays alliés ont voulu honorer leurs combattants et ont institué une décoration spéciale pour récompenser les actions héroïques sur le champ de bataille.
En Angleterre, ce fut la Croix militaire, que l’on appelle outre-mer Military Cross.

Cette décoration est donnée en reconnaissance de services distingués et méritoires au combat. C’est la troisième plus haute distinction militaire pour le Royaume-Uni et tout le Commonwealth.

Elle a continué à être distribuée après la fin de la Première Guerre mondiale, et est toujours accordée de nos jours.

Deux personnes de mon arbre généalogique l’ont ainsi reçue en remerciements de leurs actions au cours de la Deuxième Guerre mondiale, plus particulièrement dans la Résistance. Il s’agit d’Aimé Lepercq et d’Octave Simon. Je vous ai parlé du premier hier : après avoir servi comme officier d’artillerie pendant la Drôle de Guerre, il s’engage dans la Résistance en 1943 et fait partie du gouvernement provisoire à l’automne 1944. Il mourra peu de temps après, dans un accident de voiture.

Octave Simon – Fondation de la Résistance

Octave Simon, sculpteur de métier, s’engage dans la Résistance dès 1940 et monte plusieurs réseaux de résistants, dans la Sarthe particulièrement. Au retour d’un entraînement en Angleterre, il est arrêté par les Allemands au printemps 1944. Il sera ensuite déporté en Allemagne où il mourra en captivité au cours de l’été.

Dans l’arbre : Aimé Lepercq est un descendant à la 3ème génération de Joseph Anne Fichet – Joseph Marie Henri Fichet – Joseph Marie Alix Fichet – mon arrière-grand-père – ma grand-mère
Octave Simon est un descendant à la 3ème génération de Joseph Marie Henri Fichet – Joseph Marie Alix Fichet – mon arrière-grand-père – ma grand-mère

4 réponses sur « Croix ou cross »

Parcours similaire a Octave pour mon grand oncle Roger
Salasc. Engagé dans la résistance début 1944 dans l’Hérault (maquis Bir-Hakeim) , arrêté en juin et torturé par la Gestapo à Montpellier, il est déporté par le train de la mort (Compiègne 2 juillet) vers Dachau, Flossenburg et meurt fin novembre à Hersbruck.

Thierry

Aimé par 2 personnes

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.