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Verdun – Gaston Vincent

Gaston Vincent est le cousin de mon arrière-grand-père Emile. Né en 1896, il n’est pas mobilisé au début de la guerre, et vit à Ispagnac (Lozère) chez son père Louis qui est ferblantier.

Dès le début de l’année 1915, les opérations du recrutement de la classe 1916, normalement prévues pour le courant de l’année 1916, sont lancées, et le 12 avril 1915 Gaston arrive au 96ème régiment d’infanterie.

Celui-ci participe alors à la première bataille de Champagne, vers le ravin des Cuisine, le bois du Mesnil et la cote 1916, jusqu’à la fin de l’été. Après une période de repos, l’automne et le début de l’hiver se passent à la seconde bataille de Champagne, dans le secteur de Souain, de la tranchée de la Vistule, de la butte de Tahure, des bois des Mures et du Paon, du trou Bricot, des bois de la Savate et des Perdreaux.

Le 8 décembre 1915, Gaston arrive au 81ème régiment d’infanterie, régiment de Montpellier où se trouve au même moment Alfred Monjon. Cette unité se trouve dans le secteur de Soissons pour la fin de l’hiver, vers Chassemy, avant de combattre dans l’Aisne au début de l’été, du côté d’Ailles et des creutes de Paissy.

carte de la bataille de Verdun
Carte de la bataille de Verdun – Gdr – Wikimedia Commons

Le 20 juin 1916, Gaston arrive au 164ème régiment d’infanterie. Au mois de juillet, ce régiment prend part à la bataille de la Somme : ce sont les combats du fortin de Biache le 5 juillet, de Biaches et du bois Blaise la semaine suivante. C’est là que Gaston est blessé à la cuisse gauche par éclat d’obus le 9 juillet. La blessure est assez importante, et le haut de la plaie est profond et touche le muscle.

Après sa convalescence, le 4 novembre 1916, Gaston rejoint le 104ème régiment d’infanterie. La bataille de Verdun continue, et les troupes se concentrent sur l’organisation du terrain conquis près du village de Douaumont et su la préparation de l’offensive du 15 décembre 1916, qui aura lieu à Thiaumont, au ravin des Vignes, au ravin de la couleuvre et au ravin de la Dame.

A la fin du mois de décembre, Gaston et ses camarades sont envoyés vers le secteur de Lorraine : ils y passent six mois, jusqu’à la fin mai, du côté de Cirey, du bois Banal, de Mignévile et d’Orgéviller.

Puis c’est le retour à Verdun, et la préparation de l’offensive du 20 août 1917, vers Louvemont, Vacherauville, et la côte du Talou. Mais Gaston ne verra pas cette offensive : le 1er août 1917 il a été tué à l’ennemi au secteur de Vacherauville (Meuse), et il recevra la mention « Mort pour la France », tout comme son frère aîné Adrien.

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